Destination : Bureau

Publié:

8 / 17 / 2021

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Le bureau de demain : bien plus qu’un simple espace de travail

Le bureau doit devenir un espace dynamique, flexible, attractif et collaboratif. Répondant parfaitement aux besoins de ses utilisateur·rices et affichant d’excellentes performances grâce à l’exploitation des données, il doit s’affirmer comme un espace unique qui favorise la productivité et incite à travailler hors de chez soi.

Face aux nouveaux modes d’utilisation des bureaux, les propriétaires doivent être en mesure d’adapter leur offre aux besoins des occupant·es. Pour ce faire, il est avant tout nécessaire de définir ces besoins. Or, il apparaît que les occupant·es recherchent avant tout des bureaux centrés sur l’expérience utilisateur.

Investi de multiples fonctions, le bureau revêt désormais une importance cruciale pour l’activité de toute entreprise, exerçant notamment une influence sur l’assiduité, le bien-être et les performances intellectuelles des salarié·es. Ainsi, sa modernisation implique d’adopter une approche centrée sur les utilisateur·rices. À cet égard, les ressources humaines et les professionnel·les de l’immobilier doivent mener une réflexion commune au sujet des espaces qui seront occupés, des désirs et besoins qui apparaîtront et, surtout, des méthodes de protection à mettre en œuvre au sortir de la pandémie.

Le concept de choix tient une place centrale dans la manière dont les utilisateur·rices envisagent le bureau de demain. Mais tout d’abord, qu’est-ce que le choix ? Le choix, c’est la flexibilité. Et la flexibilité nécessite une infrastructure numérique solide. Lorsque les conditions sanitaires permettront le retour au bureau de l’ensemble des salarié·es, la moitié optera sans doute pour le télétravail, tandis que l’autre préférera profiter d’une meilleure connexion Wi-Fi, de cafés gratuits et d’un contact direct avec les collaborateur·rices. Ainsi, donner le choix aux locataires implique de les laisser libres de travailler à distance ou au bureau. Or, sans infrastructure numérique solide, une telle liberté n’existe pas, et les entreprises ne peuvent bénéficier du niveau de flexibilité rendu nécessaire par la pandémie de COVID-19.

Concrètement, à quoi ressemble le bureau de demain ?

Puisque les données constituent la clé de voûte du bureau moderne, leur protection doit impérativement faire l’objet d’une réflexion approfondie. Il est nécessaire de mettre en place un « civic data trust », un cadre de confiance permettant aux locataires de partager et de générer ces données en toute sécurité. L’intérêt commercial de certaines données, telles que les données relatives au taux d’occupation des locaux, représente le cœur du problème : révélant le mode de fonctionnement des entreprises, celles-ci peuvent en effet s’avérer très utiles pour la concurrence.

Par ailleurs, de nombreuses données moins sensibles favorisent l’émergence de nouvelles formes d’interactions et ouvrent la voie à un autre type de relation avec les client·es : véritables indicateurs des performances des immeubles, elles permettent aux propriétaires de proposer des services mieux adaptés aux besoins des locataires et ainsi d’optimiser leur expérience.

Outre les données, l’importance de l’agencement des espaces doit être largement pris en compte lors de la conception d’un immeuble
répondant aux besoins de ses locataires et prêt à accueillir les technologies de demain. En effet, ce paramètre exerce une réelle influence sur la volonté des salarié·es à revenir travailler au bureau. Il a par exemple été démontré que la présence d’un vaste atrium accroît fortement le nombre d’interactions sociales ainsi que la flexibilité du fonctionnement des entreprises. Dans le secteur de l’immobilier, le concept d’atrium a fait émerger l’idée d’un « terrain de jeu », c’est-à-dire d’un lieu flexible offrant aux occupant·es la possibilité de personnaliser leur espace de travail – autrement dit, de « jouer » avec cet espace.

Il est indispensable de favoriser la flexibilité des locataires. Aujourd’hui, les propriétaires doivent chercher à créer une simple « enveloppe » pour leur immeuble, qui, grâce à sa grande adaptabilité et à son infrastructure numérique de pointe, permettra aux locataires de personnaliser librement leur expérience au sein du bureau. L’année qui vient de s’écouler a entraîné de profonds bouleversements dans la relation entre propriétaires et locataires. À l’avenir, la réactivité, la flexibilité et l’attention portée aux besoins des utilisateur·rices représenteront des atouts décisifs pour encourager et pérenniser le retour au bureau.

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