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  1. Innovation de crise : accélération de la technologie dans l’environnement bâti

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    La nécessité est mère de l’invention. 

    Comme nous l’avons vu pendant et après les crises historiques, que ce soit pour l’économie ou la santé publique, une catastrophe peut être l’occasion de faire progresser l’urbanisme et la technologie à long terme pour le bien commun.

    Dans la période qui a suivi les pandémies de choléra à Londres, Paris et New York, nous avons utilisé la technologie pour fournir une meilleure eau potable, pour déployer des systèmes d’égouts dans toute la ville et pour veiller à ce que chaque bâtiment soit équipé d’une plomberie intérieure. Nous avons également commencé à concevoir nos villes différemment, en veillant à ce qu’elles disposent de boulevards plus larges et d’espaces verts publics pour favoriser une meilleure circulation de l’air.

    Pendant les 23 années de la Longue Dépression de 1873 à 1896, l’ampoule à incandescence, le transformateur, la radio et la réfrigération ont tous été inventés en dépit de la crise économique mondiale.

    En suivant cette vision historique des développements, il y a fort à parier que la technologie est prête à entrer dans une nouvelle période d’évolution accélérée qui aura un impact positif sur nos villes et sur notre environnement bâti.

    Domiciles : connectivité universelle pour réduire la fracture numérique

    Avant la grippe espagnole de 1918, le téléphone était une nouveauté, mais pendant la quarantaine, rester en contact avec le monde extérieur est devenu vital. Malheureusement, le système téléphonique de l’époque n’était pas prêt à faire face à l’afflux d’utilisateurs et, par conséquent, les entreprises de téléphonie ont dû dissuader l’utilisation du système téléphonique pour garantir l’acheminement des appels urgents.

    À gauche, une annonce de Passaic, le journal du soir du New Jersey, pour le 25 octobre 1918, avertit les clients de New York Telephone que les opérateurs pourraient s’intéresser à la nécessité de leurs appels. À droite, une annonce de la Gastonia Gazette de Caroline du Nord le 18 octobre 1918, souligne l’importance de traiter les appels des médecins et des pharmacies en priorité.

    C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui, l’Europe ayant été contrainte de réduire les débits de Netflix et de Youtube pour éviter les ruptures d’internet avec l’augmentation de l’utilisation. Aux États-Unis, il y a eu une baisse de performance des débits internet de février à mars. Certains états ont connu une baisse de vitesse allant jusqu’à 20 %, la moyenne étant de 7,6 %, ce qui reflète la surcharge des réseaux. 

    Aux États-Unis, 60 % des comtés – soit 162 millions d’Américains – reçoivent désormais un service inférieur au « haut débit », ce qui signifie que le service est à peine utilisable ou pas du tout disponible.

    Il devient de plus en plus évident que l’infrastructure numérique mondiale est dans une situation difficile.

    Le terme « fracture numérique » fait référence au fossé entre les régions qui ont accès aux technologies modernes et celles qui n’y ont pas accès. Jamais notre dépendance vis-à-vis de la technologie dans nos foyers n’a été aussi importante et jamais l’impact d’une mauvaise connectivité n’a été aussi néfaste.

    Dans le contexte actuel, nous avons vu les gouvernements s’efforcer de lever les obstacles au déploiement du haut débit, comme les longs processus d’autorisation, et dans certains pays, ils ont créé des groupes de travail pour stimuler l’innovation en la matière. Des entreprises américaines comme Verizon ont rendu gratuits les partages de connexion aux données mobiles pour les abonnés et les câblo-opérateurs ont mis des services à haut débit à la disposition des communautés à faibles revenus contre des prix réduits, dans le cadre de l’engagement « Keep Americans Connected ». Au Royaume-Uni, le gouvernement a fourni des routeurs 4G aux foyers sans connexion haut débit pour faciliter l’apprentissage à distance.

    Cependant, les fractures numériques ne devraient pas exister dans un monde où nos enfants comptent sur internet pour apprendre, où les employés ont besoin d’appels vidéo pour collaborer avec leurs collègues et où les malades ont recours aux téléconsultations médicales pour ne pas surcharger le système de santé. L’effort collectif entre les secteurs public et privé pour rendre le haut débit accessible à tous s’est avéré être nécessaire dans le contexte actuel, mais il devra se poursuivre dans le monde de demain ; notre avenir en dépend.

    Une fois de plus, nous constatons la nécessité immédiate d’une nouvelle étape de changement massif dans notre infrastructure de communication.Dans les années qui ont suivi la grippe espagnole, chaque foyer a reçu un téléphone et l’infrastructure a été considérablement améliorée pour rendre les communications plus stables et plus accessibles à tous.

    Bâtiments : course à l’intelligence et à la santé

    Il faut un moment décisif ou une série d’événements pour déclencher une véritable révolution dans l’immobilier. Lorsque le mouvement de construction écologique et durable a été lancé dans les années 70, c’était une idée originale qui a été reprise par une poignée d’architectes intéressés par la première « Journée mondiale de la Terre » de 1970.

    Ce n’est qu’avec l’embargo sur le pétrole déclaré par l’OPEP en 1973 que la nécessité de construire des bâtiments écologiques est devenue plus évidente. Avec la hausse des prix de l’essence durant l’été de 1973 et le rationnement du gaz devenu la norme, notre dépendance aux combustibles fossiles pour nos maisons, nos transports et nos bâtiments est devenue un problème majeur qu’il fallait résoudre.

    Comme les années 1990 et 2000 ont été marquées par des conditions climatiques extrêmes et une prise de conscience accrue de l’impact de la pollution causée par l’humain, les projecteurs se sont à nouveau braqués sur les bâtiments et la nécessité de construire plus efficacement afin de réduire notre impact sur l’environnement.

    Cette fois, les communautés immobilières et gouvernementales ont répondu à cet appel avec l’avènement des certifications comme BREEAM et LEED, et des engagements locaux et nationaux pour réduire les émissions. Cette révolution est maintenant la « référence » puisque la construction écologique est devenue la norme dans la majorité des villes et constitue désormais un modèle d’affaires qui a fait ses preuves, grâce aux incitations économiques et fiscales promues par les gouvernements.

    De même, au cours des dix dernières années, nous avons constaté une augmentation du nombre de bâtiments utilisant la technologie pour améliorer l’efficacité opérationnelle, la productivité et le bien-être des occupants. C’est ce que l’on appelle communément le mouvement des bâtiments intelligents, qui a aussi été lent à être adopté à grande échelle, un petit nombre de bâtiments sur chaque marché ayant investi dans cette technologie.

    Comme les bâtiments sont maintenant obligés de s’adapter de manière réactive aux préoccupations des locataires concernant la qualité de l’air, le « contact tracing » et le nettoyage, et une expérience « sans contact », nous verrons le déploiement de la technologie des bâtiments intelligents s’accélérer encore plus, en accordant une plus grande importance aux « bâtiments sains » en tandem.

    Cela peut représenter une opportunité majeure pour les propriétaires qui se montrent attentionnés dans leur approche. À ce stade, l’analyse de rentabilisation consiste à investir par nécessité absolue, mais en abordant ces améliorations avec prévoyance, les bâtiments peuvent résoudre immédiatement les besoins des locataires tout en se positionnant pour un retour sur investissement opérationnel et une meilleure expérience pour les utilisateurs à long terme.

    Par exemple, la mise en place d’un système de contrôle d’accès mains libres résout le problème imminent de faire entrer les occupants dans le bâtiment sans toucher aux surfaces. À l’avenir, ce système peut être intégré dans les applications de gestion de l’engagement des locataires afin d’accroître l’engagement des clients et d’offrir un programme centré sur l’utilisateur pour le bâtiment. À plus long terme, les données d’occupation des étages du système de contrôle d’accès peuvent être intégrées dans le système CVC du bâtiment pour fonctionner plus efficacement sur la base de données historiques et en temps réel.

    Tout comme le mouvement de la construction écologique – qui a commencé comme un concept révolutionnaire au milieu des années 70, s’est transformé en une pratique populaire dans les années 90 et est devenu maintenant une condition obligatoire dans la majorité des villes – nous verrons cette crise se traduire par un nouveau passage vers les nouvelles technologies du bâtiment pour faire face à la situation actuelle.

    Immobilier d’entreprise : approche analytique de la stratégie relative au lieu de travail

    Les tendances en matière de stratégie relative au lieu de travail qui définissaient l’avenir du travail se sont considérablement accélérées, les organisations ayant dû s’adapter pendant la pandémie COVID-19. Les entreprises et les employés profitent de l’expérience acquise dans le cadre des programmes de télétravail qui ont été mis en place à grande échelle. La technologie s’est avérée être un outil essentiel pour maintenir la collaboration et soutenir l’interaction humaine dans cette période de télétravail imposé. Toutefois, à long terme, elle complétera probablement, et non remplacera, le besoin de lieu de travail physique. Il en résultera probablement une empreinte physique rationalisée, avec une configuration différente de l’espace, de meilleure qualité et mieux équipée pour répondre aux besoins des employés.

    Comme le souligne un rapport récent de CBRE, Real Estate 2030, publié avant le pic européen du Covid-19, les tendances futures ont montré que les entreprises et les employés peuvent choisir de travailler dans l’un des milliers de lieux dans le monde entier, à temps plein, à temps partiel ou par un système de rémunération à l’acte. Cela signifie que les gens ne paient que pour ce dont ils ont besoin, quand ils en ont besoin.

    Ainsi, les entreprises qui réimaginent leurs espaces doivent également investir dans la technologie pour suivre ces éléments mobiles. Ces renseignements aideront les entreprises à mieux comprendre, par exemple, quelle partie de leur portefeuille est la mieux adaptée à un espace dédié à long terme ou à un espace flexible, juste à temps, tout en assurant un sentiment d’appartenance à leurs employés. Le traçage basé sur l’occupation sera la clé pour récolter des données plus puissantes afin de prendre ces décisions et de s’adapter en temps réel.

    À l’avenir, ces outils pourront être de plus en plus utilisés pour faire des évaluations et des recommandations qualitatives, souvent grâce à l’intelligence artificielle, en constatant par exemple qu’une équipe est plus productive et prend moins de congés maladie lorsqu’elle travaille à distance, ou encore qu’une autre équipe est plus performante dans un espace de collaboration doté d’une bonne ergonomie et d’une lumière naturelle.

    Entreprises : dispersées mais connectées

    Comme l’a récemment déclaré le PDG de Microsoft,

    « nous avons vu deux années de transformation numérique se dérouler en deux mois ».

    Ce à quoi il fait référence, c’est au tournant technologique que toute entreprise a dû prendre dans un monde où tout se passe à distance. Cela signifie que les entreprises ont dû rapidement adopter le cloud computing pour assurer la continuité de leurs activités.

    Alors que les entreprises s’apprêtent à passer à une main-d’œuvre dispersée dans des bureaux satellites, des sièges sociaux et des foyers, la technologie deviendra le meilleur moyen d’assurer la continuité des activités. Elles devront adopter de nouvelles approches en matière de connectivité afin que leurs équipes puissent rester connectées malgré l’éloignement géographique.

    En même temps, avec la dépendance accrue de nombreux employés vis-à-vis de l’accès internet à domicile, la cybersécurité devra également devenir un élément essentiel de la stratégie des entreprises, car les cyberattaques se sont étendues au-delà de ce que les entreprises peuvent maîtriser. Nous l’avons vu dans les dernières dépêches, avec des attaques massives par des logiciels de rançon et des cyberattaques contre tout le monde, de l’Organisation mondiale de la santé à Donald Trump en passant par des organisations multinationales comme Cognizant.

    Cela signifie que les services informatiques des entreprises verront leur responsabilité s’étendre au-delà du bureau, en aidant les employés à déployer des technologies telles que les pare-feux et la sécurité des terminaux dans les foyers pour s’assurer que nous restons connectés en toute sécurité.

    Par-dessus tout, l’investissement ciblé dans la transformation numérique de la Stack technique et l’adoption maintenue de politiques de travail à distance pourraient offrir aux entreprises un avantage concurrentiel essentiel. Cette transformation leur permettra un accès plus fiable à des talents existants, nouveaux et de plus en plus diversifiés, qui n’étaient peut-être pas disponibles auparavant.

    Villes : innovation urbaine et construction plus intelligente

    À la suite des épidémies de choléra du XIXe siècle, nous avons assisté à de vastes changements dans l’urbanisme, de l’utilisation des parcs à la démolition des immeubles et à la promulgation de lois sur le zonage.

    Nous avons déjà assisté à des innovations dans l’environnement bâti au début de cette crise. À Wuhan, un hôpital de 1.000 lits a été construit en 10 jours par le biais de la construction modulaire, qui utilise des matériaux préfabriqués hors site. Cette technique de construction révolutionnaire utilise également la modélisation des informations du bâtiment (BIM) pour rendre le processus de conception et de construction plus efficace.

    Dans un avenir proche, il est probable que cette technique sera de plus en plus adoptée, d’autant plus que les promoteurs évaluent l’impact de l’arrêt de la construction manuelle pendant des mois, alors que la construction des bâtiments pourrait se faire hors site, dans une zone moins concernée par le confinement.

    Selon un rapport McKinsey de 2019,

    « la construction modulaire peut accélérer la construction de 50 %. Dans un environnement et des conditions favorables, elle peut réduire les coûts de 20 % ».

    Parmi les propositions ambitieuses comme Sidewalk Toronto, la proposition d’Alphabet Urban Innovation pour construire une ville intelligente unique, a fait de la construction modulaire un élément clé, non seulement pour les gains d’efficacité obtenus grâce à la construction, mais aussi pour la flexibilité à long terme qu’elle apportera dans l’environnement urbain.

    La réutilisation adaptative devient un processus intégré dans cet environnement bâti, où une structure de stationnement peut être transformée en appartements de type loft en quelques semaines si les véhicules autonomes deviennent plus répandus, un processus qui prendrait des années dans les villes actuelles.

    L’innovation technologique contribuera sans aucun doute à transformer la construction, l’exploitation et l’expérience des environnements urbains de demain en intégrant de manière harmonieuse les écosystèmes de vie, de travail et de loisirs et en créant des lieux plus sûrs, plus sains et plus efficaces qui permettront aux entreprises de se développer et à la société de prospérer.

    À mesure que le secteur immobilier réévalue la finalité future des environnements bâtis qu’il fournit et que les entreprises et la société dans son ensemble reconnaissent la nécessité de maintenir une visée plus importante dans la manière dont les entreprises et les communautés coexistent, nous verrons évoluer le rôle des technologies progressives et innovantes.

    La technologie fournira en fin de compte l’infrastructure numérique et l’épine dorsale de données qui nous aideront à revitaliser les économies mondiales et à réimaginer le rôle des grands espaces et des lieux pour répondre, à long terme, aux désirs et aux besoins de chacun d’entre nous.

  2. Guide de WiredScore pour améliorer votre connexion internet en télétravail

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    Une enquête WiredScore a révélé l’année dernière que 85 % des personnes ont rencontré des problèmes d’Internet à leur domicile au cours de l’année. Alors que le monde se tourne vers le télétravail, nous voulons partager quelques conseils pratiques sur la manière de vous assurer que vous bénéficiez de la meilleure connexion internet possible.

    Télécharger la version PDF du guide ici.

     

    Comment pouvez-vous donc améliorer votre connexion internet ?

    1.Vérifiez la vitesse de votre connexion

    Commencez par tester la vitesse de votre connexion sur 5GMarknPerfFast.com ou sur Speedtest by Ookla. Le test vous indiquera votre débit descendant et, si vous cliquez sur “voir plus d’infos” sur Fast.com, vous verrez également votre débit ascendant.

    Si votre test de vitesse vous indique un chiffre considérablement différent de celui annoncé par votre fournisseur d’accès à Internet (FAI), essayez de vous rapprocher de votre routeur, ou effectuez le même test sur une connexion filaire en connectant votre ordinateur portable à votre routeur avec un câble réseau. Si cela n’améliore pas votre vitesse, contactez votre FAI.

    Au Royaume-Uni, l’OfCom a produit un guide utile qui permet de mieux comprendre les vitesses approximatives requises pour les différentes activités en ligne.

     

    2. Améliorez votre connexion Wi-Fi

    Si vous obtenez une bonne vitesse lorsque vous testez votre Internet sur une connexion filaire, il est probable que ce soit votre connexion Wi-Fi qui pose des problèmes de vitesse. Cela peut être dû à des interférences sur le réseau sans fil entre vous et votre routeur ou votre point d’accès sans fil.

    Que pouvez-vous faire pour résoudre ce problème ?
    Si vous êtes chez le même FAI ou utilisez le même forfait depuis plusieurs années, vous pouvez probablement vous procurer un routeur plus récent, avec une vitesse et une couverture supérieures. Appelez votre FAI et vérifiez s’il peut vous proposer un nouveau routeur – certains le feront gratuitement.

    Pensez à déplacer physiquement votre routeur/point d’accès sans fil plus près de votre poste de travail. Cet article du Huffington Post contient quelques bons conseils pour vous assurer que ce point est situé au centre et qu’il n’est bloqué ni par des murs ni par des appareils.

    Votre FAI pourrait également proposer un guide de dépannage sur son site web ou son application mobile. Certains proposent même des outils tels que les « Wi-Fi Optimisers » pour vous aider à régler avec précision la performance de votre réseau.

    Modifiez les paramètres de votre routeur, mais soyez prudent. Vous risquez de faire tomber le réseau entier et il peut être difficile d’obtenir une assistance téléphonique. Mais si vous décidez d’explorer cette possibilité, vous pouvez accéder aux paramètres de votre routeur en vous rendant à une adresse Web (également appelée URL) imprimée sur le dos de la boîte du routeur. Cette URL est une série de chiffres, comme 192.168.10.1, et peut être saisie dans votre navigateur internet comme n’importe quelle autre adresse Web. Un nom d’utilisateur et un mot de passe seront également imprimés sur le dos de votre routeur.

    Lorsque vous modifiez les paramètres de votre routeur :

    Choisissez le bon réseau : La plupart des routeurs ont la capacité de diffuser deux réseaux sans fil : 2,4 GHz et 5 GHz. Alors que le réseau à 2,4 GHz vous offre une meilleure portée, le réseau à 5 GHz offre une vitesse ou une bande passante plus élevée sur des distances plus courtes et est moins encombré (c’est parce que le 2,4 GHz est utilisé par la plupart des réseaux, y compris les micro-ondes). Il se peut que votre routeur diffuse déjà les deux et vous donne la possibilité de choisir l’un ou l’autre. Si ce n’est pas le cas, vous devriez pouvoir utiliser des noms différents pour les deux réseaux en allant dans les paramètres de base de votre routeur. Cela vous permettra de reconnaître le réseau auquel vous êtes connecté et de donner la priorité au réseau à 5 GHz pour vos appareils de travail (par exemple, ordinateur portable et téléphone).

    Sélectionnez le bon canal : Les réseaux utilisés par les personnes qui vous entourent provoquent souvent des encombrements et des interférences avec votre signal. Vous pouvez télécharger un logiciel gratuit comme Wi-Fi Analyzer sur Windows pour voir tous les réseaux à proximité et le canal qu’ils utilisent. Si vos réseaux se chevauchent, pensez à passer à un canal moins encombré. Vous pourrez peut-être effectuer cette analyse directement lorsque vous serez connecté aux paramètres de votre routeur. Une fois que vous avez identifié la meilleure option, sélectionnez le canal approprié dans les paramètres de votre routeur pour vous assurer que les réseaux se chevauchent le moins possible.

    Les routeurs plus récents vous permettront de donner la priorité à certains appareils. Cela vous permet, par exemple, de vous assurer que la vitesse de connexion de votre ordinateur portable est prioritaire sur celle d’autres appareils tels que les consoles de jeux.

    Il est également utile de vérifier s’il existe des mises à jour de microprogrammes (firmware) ou de logiciel pour votre routeur – cela permettra probablement d’améliorer les performances et la sécurité.

     

    3. Essayer d’autres solutions

    Si vous rencontrez toujours des problèmes de Wi-Fi après avoir pris les mesures ci-dessus, pensez à utiliser des adaptateurs CPL (Courants Porteurs en Ligne) ou à installer un réseau Wi-Fi maillé.

    Courants porteurs en ligne : Le CPL utilise le circuit électrique de votre domicile pour transmettre votre signal internet entre deux points du domicile. Par exemple, vous pouvez installer un adaptateur à côté de votre routeur et un autre à côté de votre poste de travail, et le réseau utilisera le circuit électrique comme s’il s’agissait d’un câble réseau physique entre les deux adaptateurs. TechRadar propose une liste des 5 meilleurs adaptateurs pour vous aider à faire votre choix.

    Réseau Wi-Fi maillé : Les réseaux maillés utilisent plusieurs points d’accès sans fil pour transmettre le signal Wi-Fi à des endroits difficiles d’accès dans votre domicile. Les points d’accès multiples peuvent être placés partout dans votre domicile et se connectent les uns aux autres sans fil pour augmenter le signal. Un certain nombre de fabricants de matériel tels que Google, Amplifi, Eero et Linksys proposent des produits de Wi-Fi maillé, mais renseignez-vous d’abord auprès de votre FAI, car certains les proposent gratuitement aux clients. PCMag propose une liste des 10 meilleurs dispositifs d’extension de réseau Wi-Fi maillé si vous optez pour cette solution.

     

    4. Essayez le mobile

    Si vous rencontrez des problèmes de vitesse, vous constaterez peut-être que votre fournisseur de téléphonie mobile vous offre un meilleur service.

    La plupart des smartphones modernes vous offrent la possibilité de partager votre connexion mobile. Cela permet de créer un réseau Wi-Fi portable auquel vous pouvez vous connecter. Sur l’iPhone, vous pouvez trouver ce réseau en allant dans Paramètres -> Partage de connexion.

    Remarque : Cela consomme votre forfait de données mobiles et des frais supplémentaires peuvent s’appliquer si vous dépassez votre forfait.

    Si vous estimez que votre connexion mobile est le meilleur moyen d’accéder à Internet, vous pouvez envisager d’acheter un hotspot mobile dédié et de conclure un contrat avec votre opérateur de téléphonie mobile.

    Toutefois, si vous disposez d’une connexion haut débit stable via l’internet de votre domicile, nous vous recommandons de ne pas utiliser votre partage de connexion mobile comme connexion internet principale, surtout que cela peut entraîner des problèmes de retard (latence) lors de l’utilisation d’un logiciel de vidéoconférence.

    Si votre réseau mobile est faible et que vous avez des difficultés à passer et à recevoir des appels, certains smartphones et réseaux mobiles vous permettent de passer des appels via le Wi-Fi. Sur un iPhone, cela peut être activé en allant dans Paramètres -> Téléphone -> Appels Wi-Fi. Vous pouvez suivre des étapes similaires sur les appareils Android.

    5. Utilisez le Wi-Fi et la connexion mobile ensemble

    Il est possible d’augmenter votre bande passante en utilisant simultanément le Wi-Fi et votre réseau mobile. Cela vous permet également de disposer d’une connexion de secours en cas de problème avec votre connexion pendant que vous travaillez. Speedify est l’un des services de redondance qui vous offre cette possibilité.

     

    Télécharger la version PDF du guide ici.

  3. Déploiement de la 5G : l’immobilier laissé pour compte ?

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    Une technologie très prometteuse

    Le déploiement de la 5ème génération (5G) du réseau mobile en France s’inscrit dans la suite logique de l’évolution des technologies de télécommunications, tout en exigeant l’élaboration de nouvelles réglementations et en bouleversant les pratiques et les normes au sein de plusieurs secteurs. Bien qu’elle soit considérée comme le successeur de la 4G, elle promet bien plus que de simples améliorations de performance. La 3G a permis l’émergence et le développement de l’iPhone et des réseaux sociaux, la 4G de Youtube et de Netflix. La 5G révolutionnera notre communication avec notre environnement et nos usages au quotidien. Elle jouera ainsi un rôle primordial dans l’essor de nouvelles pratiques et technologies, notamment le véhicule autonome connecté, la ville intelligente, les industries du futur, la e-santé , etc.

     

    En France, un plan de déploiement ambitieux…

    Dans un contexte de plusieurs consultations et négociations autour de la 5G entre les acteurs politiques et industriels concernés, l’Arcep a lancé le 31 décembre 2019 un appel à candidatures pour l’attribution de la bande 3,4 – 3,8 GHz. Les opérateurs souhaitant se porter candidat sont invités alors à déposer auprès de l’Arcep leur dossier de candidature avant le 25 janvier 2020. À l’instar des procédures de déploiement de la 3G et de la 4G, cette attribution s’avère hautement stratégique pour la politique d’aménagement numérique des territoires et pour l’avenir des opérateurs. Cependant, à la différence d’autres pays qui ont fait jouer la concurrence au maximum pour obtenir les prix les plus élevés de la part des opérateurs, l’Arcep et l’État ont fixé comme objectif prioritaire la qualité de la couverture, quitte à faire baisser les enchères. A titre de comparaison, les enchères devraient rapporter minimum 2,17 Mds € à l’Etat français, contre 6,55 Mds € en Allemagne et 6,5 Mds € en Italie en 2019.

     

    …qui suscite de nombreuses inquiétudes

    Néanmoins, ce n’est pas sans tension. Plusieurs prises de position ont récemment défrayé la chronique : les deux opérateurs, Free et Bouygues, ont alerté sur le risque d’une 5G à deux vitesses si l’attribution des fréquences n’était pas égalitaire en matière de largeur de bande octroyée. Par ailleurs, l’UFC-Que Choisir a également fait part de sa grande vigilance vis-à-vis des garanties à prévoir en termes de rapidité de déploiement ainsi qu’en matière de prix pour les utilisateurs finaux.

    Comme pour ajouter à cette tension, le rôle même de l’Arcep a été récemment mis en cause, plus particulièrement par Orange. L’opérateur historique a déposé une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) auprès du Conseil d’État quant au bien-fondé de la capacité de sanction de l’Arcep, notamment en cas de non-respect des engagements de couverture. La menace pour l’Arcep et les consommateurs serait donc de perdre la main sur la réalité des déploiements. Quant à Orange, il risque d’être coupé en deux : séparation des activités entre infrastructure et service, comme c’était le cas de l’opérateur BT au Royaume-Uni en créant sa filiale Openreach. Comme le dit bien La Tribune, “entre Orange et l’Arcep, une fragile paix des braves” s’est installée.

    L’immeuble, territoire probablement délaissé par la réglementation

    Le niveau de tension est donc élevé et la marge de manœuvre de l’Arcep reste restreinte, d’autant plus que le gouvernement de son côté semble vouloir remplir les caisses de l’État malgré sa politique volontariste d’aménagement numérique des territoires. Pour sûr, le régulateur ne cherchera pas à ouvrir d’autres fronts dans la bataille pour la couverture. Le grand perdant risque alors d’être le secteur de l’immobilier, car c’est bien dans les immeubles que nous avons 80% de nos communications, et aucune obligation d’y assurer une bonne qualité de service n’est imposée aux opérateurs. En conséquence, les acteurs de l’immobilier ont plus que jamais besoin d’en anticiper les implications et de définir une stratégie visant à garantir une bonne expérience utilisateur. Pour ne citer que quelques solutions : faire un état des lieux du patrimoine, définir une stratégie radio (WiFi, 3G, 4G, 5G), déployer éventuellement des solutions de couverture indoor et préparer à coup sûr les immeubles pour l’avènement de ces nouvelles technologies.

  4. Etude – Evolution des pratiques numériques, nouveaux besoins immobiliers

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    Nous avons le plaisir de vous présenter notre étude réalisée en collaboration avec Cushman & Wakefield sur l’évolution des pratiques numériques et des besoins immobiliers, réalisée auprès de 600 salariés issus de différents secteurs. Les résultats de cette étude ont donné lieu à une réflexion mûrie sur l’évolution des besoins et usages numériques des salariés et sur la transformation de la prise de décision dans le secteur immobilier.

    Lien vers l’étude complète : ICI

    Le monde du travail est bouleversé par l’essor des technologies et par la démocratisation de nouveaux usages, marquée par la multiplication des lieux de travail potentiels et par le phénomène du nomadisme professionnel. La flexibilité par le télétravail est une réalité pour 31 % des salariés et, même si le domicile reste le lieu privilégié des télétravailleurs, les tiers-lieux s’imposent, en particulier chez les jeunes générations qui les utilisent près de trois fois plus. De ce phénomène résulte un affinement de la frontière entre vie personnelle et professionnelle illustré par l’utilisation des équipements professionnels à domicile et inversement, respectivement à 62 % et 48 %.

    Des besoins simples et pragmatiques subsistent chez les salariés. Ces derniers sont principalement centrés sur les outils de travail usuels comme un ordinateur performant, une demande pour 91 % d’entre eux, mais également une bonne connexion à Internet (85%). Malgré cela, il existe de forte divergence en termes de maturité des usages et une fracture se dessine entre les connectés nomades et les autres plus éloignés des technologies.

    Même si ces attentes sont simples, elles n’en demeurent pas moins importantes. Le niveau d’exigence des salariés est très élevé sur ces dernières et des problèmes de connectivité peuvent entraîner une baisse de productivité pour 76% des répondants, ou dégrader l’image de l’entreprise (56%) et même être une cause de démission pour 1 employé sur 10 et jusqu’à 4 sur 10 en cas de problèmes journaliers.

    Afin de répondre à cette évolution d’usages, les stratégies immobilières doivent se pencher sur les nouvelles exigences de connectivité et d’adaptabilité, à la fois de connectique et d’aménagement des espaces, avec pour objectif d’améliorer les conditions numériques des salariés. « La connectivité est considérée actuellement comme le deuxième critère le plus important pour le choix d’un bâtiment de bureaux selon les salariés, critère qui va prendre de plus en plus d’importance dans les années à venir pour devenir la préoccupation n°1 (61 % des salariés) », indique Magali Marton, Directrice des études de Cushman & Wakefield France.

    « La clé du succès pour les entreprises sera avant tout de favoriser l’adoption des technologies numériques en les développant de façon qu’elles répondent aux besoins réels, aux exigences et aux souhaits concrets des salariés. Les utilisateurs veulent garder le contrôle de leurs outils et données numériques ; leur rapport à la technologie gagne en maturité et pourrait se rationaliser en adéquation avec l’émergence d’une écologie de l’attention », précise Frédéric Motta, Directeur général de WiredScore France.

  5. À quand la connectivité mobile accessible à tous les bâtiments ?

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    À l’heure du smart building et des nouveaux modes de travail, il s’agit de garantir la connectivité mobile indoor au sein de tous les espaces de travail !

    Le smartphone est devenu l’objet qui nous suit dans tous nos déplacements. Pour la plupart d’entre nous, il est devenu inconcevable de passer une journée sans lui. De manière anecdotique, posez-vous cette question : En arrivant au bureau le matin, préférez-vous avoir oublié vos clés ou votre smartphone ? Pour le plus grand nombre d’entre nous, le smartphone s’avère le plus indispensable au bon déroulement d’une journée de travail.

    La connectivité mobile à l’intérieur des immeubles de bureaux comme enjeu critique de performance et de productivité pour les entreprises

    C’est ce qu’a bien compris ATC France qui développe des solutions et qui se mobilise pour utiliser le standard international en la matière, le label WiredScore. Ainsi ATC a envoyé un de ses représentants se former aux méthodes et processus de labellisation WiredScore lors du dernier programme d’accréditation WiredScore AP. Grâce à une approche unique à travers leurs métiers respectifs, les deux experts s’engagent à aider les propriétaires à améliorer la qualité de la connectivité numérique des bâtiments, pour mieux garantir le confort et la performance des entreprises locataires.

    Évolution des usages et des techniques de construction, les ingrédients qui rendent le sujet si critique

    Revenons à la question qui nous préoccupe : Pourquoi nos smartphones captent toujours mal dans les immeubles de bureaux ?  Plusieurs évolutions de fond sont à l’origine de cette observation, dont les raisons sont principalement dues à des changements radicaux en matière d’usage au sein même des bâtiments, d’une part, et à l’évolution des techniques de construction, d’autre part. L’immobilier d’aujourd’hui et de demain doit-il désormais intégrer les enjeux d’une connectivité optimale ? qu’il s’agisse d’opérations immobilières nouvelles ou en exploitation, la réponse est définitivement oui !

    « Les changements en matière d’organisation du travail, la mixité des usages, l’essor du flex space et du coworking, l’importance des parties communes, autant de tendances qui se développent actuellement dans les immeubles tertiaires. Si par exemple, un restaurant d’entreprise doit être requalifié en business center en dehors des heures de repas, il est absolument indispensable d’assurer une connectivité mobile de qualité pour les utilisateurs ! Par ailleurs, tenant compte de la multiplication des applications métiers proposées sur nos smartphones, de l’importance de la data et des services multimédias, une connectivité numérique optimale n’est plus une option mais bien vitale et créatrice de valeurs dans les entreprises, et ce du point de vue des propriétaires comme des salariés ! », souligne Frédéric Motta, directeur général de WiredScore France sur l’évolution d’usage.

    « Il faut savoir que 80 % des communications mobiles commencent ou se terminent à l’intérieur d’un bâtiment. Sous l’ère du smart building, les usages liés à la transmission de données s’intensifient et impliquent également la gestion technique des bâtiments. Quant aux logiques de BYOD (Bring Your Own Device), elles encouragent à adopter une approche multi-opérateurs. D’autres contraintes plus sécuritaires, comme l’accès à des services de secours en tout lieu et à tout moment viennent elles aussi renforcer ce besoin d’une connectivité numérique de qualité », ajoute Laurent Benet, directeur stratégie, innovation et business développement chez ATC France.

    Autre difficulté à prendre en compte, l’amélioration de l’isolation thermique des façades, réduisant l’impact environnemental des immeubles, accentue les mauvaises couvertures. Cet effort environnemental nécessaire a rendu de nombreux bâtiments étanches à la propagation des signaux venant de l’extérieur. Précisons également que les espaces situés en étage élevé ou en sous-sol sont souvent particulièrement mal couverts par les réseaux mobiles existants.

    Un sujet récent pour la filière immobilière, jusqu’à aujourd’hui réservé aux très grands bâtiments

    Mais alors pourquoi chaque bâtiment tertiaire ne jouit-il pas aujourd’hui d’une couverture indoor et quels sont les freins à l’intégration d’une solution spécifique à chaque immeuble ?

    « Tout d’abord, rappelons que les évolutions d’usage et la “criticité” de la connectivité mobile sont des questions récentes, à l’échelle de l’immobilier d’entreprise. Dans le cadre d’un projet de construction immobilière, il n’existe à ce jour pas de lot “connectivité” ou “mobilité”. Personne n’est donc officiellement responsable de cet aspect au sein d’une équipe de conception. Quant aux opérateurs mobiles, ils n’ont aucune obligation en matière de couverture à l’intérieur des immeubles et toutes les exigences de couverture se limitent à 1,5 m au-dessus du sol à l’extérieur », ajoute Frédéric Motta.

    Rien de surprenant en réalité, si l’on se rappelle que, il y a seulement quelques années, les salariés disposaient d’un bureau attribué avec un téléphone fixe. Aujourd’hui avec le mobile, la consommation de données s’est accélérée et a été multipliée par deux selon l’Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes (ARCEP)* entre 2017 et 2018 !

    Depuis quelques années, seulement certains immeubles ont pris des dispositions efficaces, souvent à l’initiative d’une grande entreprise locataire et avec le concours d’un seul opérateur.

    « Le segment des immeubles de bureaux intermédiaires (entre 5 000 et 20 000 m2) est particulièrement mal adressé. Sur ce type de surfaces, l’installation traditionnelle de systèmes antennaires répond à un modèle économique qui est inadapté. Ces immeubles sont souvent structurés avec plusieurs occupants et ont besoin d’une couverture multi-opérateurs », précise Laurent Benet.

    Les solutions existent à présent, pour améliorer et garantir la couverture et identifier les immeubles les mieux connectés

    Pour rendre accessible les solutions de couvertures multi-opérateurs à un maximum d’immeubles, il est nécessaire de faire évoluer les modèles économiques vers la prestation de services de façon à s’intégrer au business plan de l’immeuble. Cela suppose une capacité d’investissement importante et la mutualisation des infrastructures. C’est l’approche unique développée par ATC France, filiale française du leader mondial des infrastructures télécom, qui propose une offre de pure prestation de service aux professionnels de l’immobilier ne nécessitant pas d’investissement initial.

    Les caractéristiques des immeubles et la qualité de service pour leurs utilisateurs peuvent donc être améliorées de façon significative ! Encore faut-il que le marché, les preneurs, les conseils immobiliers et les investisseurs aient connaissance de ces différentes qualités de connectivité. C’est là qu’intervient l’expertise de WiredScore, dont le label donne de plus en plus d’importance à l’expérience des utilisateurs en termes de mobilité.

    Pour conclure, la connectivité n’est pas un luxe mais une nécessité pour les locataires ! 

    Dans un bâtiment de grande taille ou de taille intermédiaire, qu’il s’agisse d’un immeuble neuf ou d’un patrimoine existant, un utilisateur mérite de bénéficier de ce service et de choisir son lieu d’implantation en tenant compte aussi de la qualité de cette connectivité.

    * Observatoire des marchés des communications électroniques en France – Marché des communications électroniques en France – Année 2017

  6. Anticiper le confort numérique des immeubles de bureaux devient une nécessité

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    Même si les grands acteurs de la filière reconnaissent le caractère nécessaire de l’accès internet, ils ont souvent tendance à assimiler la connectivité d’un immeuble à une simple commodité. En effet, il est question aujourd’hui d’un service absolument crucial pour toutes les entreprises, impliquant des enjeux qui vont bien au-delà du simple accès à internet.

    1 – L’information comme 4e fluide de l’immeuble

    La connectivité numérique, considérée comme le 4e fluide d’un immeuble après l’eau, l’électricité et le gaz, constitue un enjeu vital. Un accès insuffisamment satisfaisant, fiable et sécurisé à internet et c’est la compétitivité d’une entreprise qui est mise en jeu. Alors qu’une organisation peut travailler pendant une coupure d’eau de plusieurs heures, elle ne peut poursuivre son activité professionnelle en cas de coupure internet.

    Dans ce monde de data, la qualité de la connectivité numérique devient de plus en plus cruciale. En effet, les usages numériques des entreprises poursuivent leur mutation radicale et disposer d’une connexion internet n’est plus un simple besoin élémentaire mais est devenu incontournable. Sans une connexion internet fiable et sécurisée, la productivité et la compétitivité de l’entreprise sont mises en péril. Au-delà de l’utilisation de la messagerie électronique et de la navigation sur le web, de nouveaux usages ont émergé au sein des entreprises ces dernières années.

    En 2018, plus de 85 %* des entreprises du secteur privé ont adopté le cloud computing et utilisent majoritairement le software as a service (SaaS).

    Ces usages nécessitent non seulement un débit toujours plus élevé mais surtout une sécurisation accrue des liens internet, quelle que soit la taille de l’entreprise.

    À la différence des autres fluides, le service « connectivité » rendu par les opérateurs est loin d’être uniforme et la complexité de l’offre peut laisser perplexe, en particulier pour les entreprises.

    2 – Particuliers / Entreprises : ni les mêmes enjeux, ni les mêmes attentes

    Deuxième constat : les opérateurs immobiliers raisonnent parfois comme des particuliers à l’égard de leur accès à internet. Or, quand une mauvaise connectivité dans les foyers engendre le plus souvent un agacement, elle se chiffre, pour une entreprise, à une perte substantielle de chiffre d’affaires et une dégradation de sa compétitivité. Selon la société Ontrack, spécialisée dans la sauvegarde de données : « Une heure d’interruption d’un site internet génère des pertes financières de 6,5 M€ pour une banque en ligne, 2,6 M€ pour un système d’autorisation de cartes de crédit, 110 000 € pour une entreprise de vente par correspondance et 90 000 € pour une centrale de réservation de billets d’avion. Et il n’est là question que d’une heure. »

    À la différence du marché grand public, les entreprises ont aujourd’hui le choix entre de nombreux fournisseurs d’accès internet, qui eux-mêmes proposent toute une large variété d’offres. Pour les entreprises, les fournisseurs se distinguent ainsi sur des critères de performance et de qualité de services : débit garanti, taux de disponibilité, temps de rétablissement en cas de panne, etc.

    Bien entendu, la diversité de l’offre est une condition absolument nécessaire pour espérer profiter des meilleures solutions du marché. En effet, dans le marché grand public comme pour les entreprises, les grands opérateurs agissent parfois en situation de monopole localement, à l’échelle d’un immeuble, d’un quartier ou d’une zone plus large. Dans ces cas-là, le service est bien souvent de moindre qualité et/ou plus cher que dans les zones où la concurrence et la liberté de choix sont réelles. Or, la connectivité et donc le confort numérique constituent un besoin bien réel pour tout à chacun, particuliers comme entreprises, au sein d’espaces privés comme publics. Pour l’industrie immobilière, ce confort numérique est devenu un prérequis pour chaque immeuble et chaque opération !

    3 – L’infrastructure immobilière clé du confort numérique

    Le point de rencontre entre l’offre et la demande, c’est l’immeuble ! Ce levier de performance qu’est la connectivité d’un bâtiment, confère une valeur au même titre que la localisation, dans les desiderata des utilisateurs. Dans le parc existant ou dans les nouveaux projets, les caractéristiques de l’immeuble peuvent contribuer directement à la diversité des offres de télécoms et à la résilience de la connexion.

    WiredScore a dégagé quatre contributions clés de l’immeuble à la connectivité afin de garantir cette valeur d’usage « connectivité » et le confort numérique qu’elle induit :

    • anticiper une capacité d’accès et de cheminements diversifiés permettant la présence d’un grand nombre d’opérateurs et d’offres sécurisées ;
    • assurer une liberté d’accès aux infrastructures de l’immeuble et à tous les opérateurs ;
    • fournir efficacement le bon niveau d’information aux locataires sur le site ;
    • faciliter les procédures de consultation et d’installation des opérateurs.

    Il existe de grandes différences entre un immeuble et un autre, les acteurs de l’industrie immobilière ont un rôle important à jouer dans l’amélioration de la performance  numériques de leurs locataires. Le confort numérique procuré par les immeubles de bureaux et les opérations immobilières en général devient une nécessité.

    * Source : Étude Cloud Computing 2016 IDC Cloudview-Septembre 2016

  7. Etude Cushman & Wakefield – Label WiredScore : Adopté par le marché ? Quel impact sur la valeur ?

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    A l’occasion du SIMI, le département Research de Cushman & Wakefield France publie une étude sur la connectivité internet et mobile des immeubles de bureaux, utilisant les données de WiredScore, dont le label évalue cette thématique : comment ce nouveau label a-t-il été accueilli par le marché ? Quel impact a-t-il sur la valeur des immeubles ?

    L’étude rappelle qu’historiquement, les certifications et labels évaluent les caractéristiques du bâti avec une meilleure prise en compte, sur la période récente, de l’humain et de son bien-être. Dans ce contexte, WiredScore apporte un éclairage sur le confort numérique des utilisateurs à travers la connectivité. Le label WiredScore, centré sur l’immobilier de bureaux, vise en effet à évaluer, améliorer, comparer et promouvoir la connectivité des actifs. Après 5 ans d’existence, le label WiredScore fait l’objet d’une large adoption par les acteurs immobiliers dans le monde avec 1 700 immeubles et près de 44 millions de m² labellisés ou en cours de labellisation. En France, on compte aujourd’hui 45 immeubles labellisés pour un total de près d’un million de m². Si sa pénétration est encore loin de la certification HQE, le label WiredScore se distingue des autres certifications et labels centrés sur l’occupant (Well et Biodivercity) par une vitesse d’adoption significativement plus rapide, de l’ordre de 1 pour 4. Le nombre des immeubles en cours de labellisation suggère en outre une nouvelle accélération du déploiement de ce référentiel en 2019.

    Les immeubles de 1ère main constituent la majorité des immeubles labellisés pour leur connectivité avec 77% des opérations. Cette proportion a vocation à diminuer, à l’image des pays dans lesquels WiredScore est établi depuis plusieurs années. A titre d’exemple, les renouvellements de labels aux Etats-Unis représentent plus d’immeubles (200 en moyenne sur les 2 dernières années) que les nouveaux (150). Dans ces marchés matures, la labellisation WiredScore est davantage utilisée comme outil de benchmark et comme marque de réassurance associée à un patrimoine, que comme un dispositif marketing pour la commercialisation des surfaces. Cet usage lui donne une position unique dans le panorama général des certifications/labels, qui sont principalement utilisés pour les développements.

    L’analyse des immeubles labellisés WiredScore en Ile-de-France montre un taux de vacance particulièrement bas, de l’ordre de 2% à comparer à 5,4% sur l’ensemble du parc, et de 10% sur les seuls immeubles de 1ère main. Le label agit aussi comme un catalyseur de transaction, avec un taux de pré-commercialisation (82% des signatures) sensiblement plus élevé que la moyenne (70% en 2017 et 2018).

    Sans statuer sur son impact direct en termes de valeurs, il apparait que l’obtention d’un label WiredScore conforte la qualification d’« Ultra Classe A » de certains immeubles et permet ainsi aux promoteurs et investisseurs de viser des loyers dans la fourchette la plus haute de chaque marché. Magali Marton, Head of Research de CUSHMAN & WAKEFIELD France ajoute « Au-delà d’un positionnement ambitieux des immeubles labellisés WiredScore en termes de qualité et donc de loyers, il est aussi fort probable que la labellisation WiredScore entre dans le cahier des charges des grands investisseurs au même titre que les immeubles « verts » et devienne, à terme, un prérequis indispensable à l’achat. C’est in fine la liquidité des actifs labellisés qui est en jeu et donc leur valorisation.»

    L’étude montre en effet que le label WiredScore s’est constitué rapidement une place de choix sur le marché des labels et certifications immobilières, caractérisée par une adoption rapide et en tête parmi les labels centrés sur l’occupant. Elle met en lumière une forte appétence des utilisateurs pour les immeubles labellisés pour leur connectivité à en juger par le taux de pré-commercialisation élevé et un faible taux de vacance. Sur l’ensemble du parc neuf comme existant, l’affichage d’un label WiredScore devrait constituer dans les années à venir un avantage concurrentiel significatif et faciliter la commercialisation des surfaces, en optimisant les valeurs locatives.

    Et Natalia Turkiewicz, Director of Business Development France de WIREDSCORE de conclure « Nous sommes ravis des conclusions de cette étude qui atteste de la rapide pénétration du label sur le marché de l’immobilier de bureaux. Après moins de deux années d’existence en France, le label opère comme un catalyseur de transactions avec un taux de pré-commercialisation des opérations labellisées sensiblement plus élevé que la moyenne. Le marché confirme son intérêt pour évaluer, améliorer, promouvoir et valoriser la connectivité des immeubles neufs comme existants à travers un signe de qualité. »

     

    Téléchargez l’étude complète ici.

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