Archive: Dec 2018

  1. Anticiper le confort numérique des immeubles de bureaux devient une nécessité

    Comments Off on Anticiper le confort numérique des immeubles de bureaux devient une nécessité

    Même si les grands acteurs de la filière reconnaissent le caractère nécessaire de l’accès internet, ils ont souvent tendance à assimiler la connectivité d’un immeuble à une simple commodité. En effet, il est question aujourd’hui d’un service absolument crucial pour toutes les entreprises, impliquant des enjeux qui vont bien au-delà du simple accès à internet.

    1 – L’information comme 4e fluide de l’immeuble

    La connectivité numérique, considérée comme le 4e fluide d’un immeuble après l’eau, l’électricité et le gaz, constitue un enjeu vital. Un accès insuffisamment satisfaisant, fiable et sécurisé à internet et c’est la compétitivité d’une entreprise qui est mise en jeu. Alors qu’une organisation peut travailler pendant une coupure d’eau de plusieurs heures, elle ne peut poursuivre son activité professionnelle en cas de coupure internet.

    Dans ce monde de data, la qualité de la connectivité numérique devient de plus en plus cruciale. En effet, les usages numériques des entreprises poursuivent leur mutation radicale et disposer d’une connexion internet n’est plus un simple besoin élémentaire mais est devenu incontournable. Sans une connexion internet fiable et sécurisée, la productivité et la compétitivité de l’entreprise sont mises en péril. Au-delà de l’utilisation de la messagerie électronique et de la navigation sur le web, de nouveaux usages ont émergé au sein des entreprises ces dernières années.

    En 2018, plus de 85 %* des entreprises du secteur privé ont adopté le cloud computing et utilisent majoritairement le software as a service (SaaS).

    Ces usages nécessitent non seulement un débit toujours plus élevé mais surtout une sécurisation accrue des liens internet, quelle que soit la taille de l’entreprise.

    À la différence des autres fluides, le service « connectivité » rendu par les opérateurs est loin d’être uniforme et la complexité de l’offre peut laisser perplexe, en particulier pour les entreprises.

    2 – Particuliers / Entreprises : ni les mêmes enjeux, ni les mêmes attentes

    Deuxième constat : les opérateurs immobiliers raisonnent parfois comme des particuliers à l’égard de leur accès à internet. Or, quand une mauvaise connectivité dans les foyers engendre le plus souvent un agacement, elle se chiffre, pour une entreprise, à une perte substantielle de chiffre d’affaires et une dégradation de sa compétitivité. Selon la société Ontrack, spécialisée dans la sauvegarde de données : « Une heure d’interruption d’un site internet génère des pertes financières de 6,5 M€ pour une banque en ligne, 2,6 M€ pour un système d’autorisation de cartes de crédit, 110 000 € pour une entreprise de vente par correspondance et 90 000 € pour une centrale de réservation de billets d’avion. Et il n’est là question que d’une heure. »

    À la différence du marché grand public, les entreprises ont aujourd’hui le choix entre de nombreux fournisseurs d’accès internet, qui eux-mêmes proposent toute une large variété d’offres. Pour les entreprises, les fournisseurs se distinguent ainsi sur des critères de performance et de qualité de services : débit garanti, taux de disponibilité, temps de rétablissement en cas de panne, etc.

    Bien entendu, la diversité de l’offre est une condition absolument nécessaire pour espérer profiter des meilleures solutions du marché. En effet, dans le marché grand public comme pour les entreprises, les grands opérateurs agissent parfois en situation de monopole localement, à l’échelle d’un immeuble, d’un quartier ou d’une zone plus large. Dans ces cas-là, le service est bien souvent de moindre qualité et/ou plus cher que dans les zones où la concurrence et la liberté de choix sont réelles. Or, la connectivité et donc le confort numérique constituent un besoin bien réel pour tout à chacun, particuliers comme entreprises, au sein d’espaces privés comme publics. Pour l’industrie immobilière, ce confort numérique est devenu un prérequis pour chaque immeuble et chaque opération !

    3 – L’infrastructure immobilière clé du confort numérique

    Le point de rencontre entre l’offre et la demande, c’est l’immeuble ! Ce levier de performance qu’est la connectivité d’un bâtiment, confère une valeur au même titre que la localisation, dans les desiderata des utilisateurs. Dans le parc existant ou dans les nouveaux projets, les caractéristiques de l’immeuble peuvent contribuer directement à la diversité des offres de télécoms et à la résilience de la connexion.

    WiredScore a dégagé quatre contributions clés de l’immeuble à la connectivité afin de garantir cette valeur d’usage « connectivité » et le confort numérique qu’elle induit :

    • anticiper une capacité d’accès et de cheminements diversifiés permettant la présence d’un grand nombre d’opérateurs et d’offres sécurisées ;
    • assurer une liberté d’accès aux infrastructures de l’immeuble et à tous les opérateurs ;
    • fournir efficacement le bon niveau d’information aux locataires sur le site ;
    • faciliter les procédures de consultation et d’installation des opérateurs.

    Il existe de grandes différences entre un immeuble et un autre, les acteurs de l’industrie immobilière ont un rôle important à jouer dans l’amélioration de la performance  numériques de leurs locataires. Le confort numérique procuré par les immeubles de bureaux et les opérations immobilières en général devient une nécessité.

    * Source : Étude Cloud Computing 2016 IDC Cloudview-Septembre 2016

  2. Etude Cushman & Wakefield – Label WiredScore : Adopté par le marché ? Quel impact sur la valeur ?

    Comments Off on Etude Cushman & Wakefield – Label WiredScore : Adopté par le marché ? Quel impact sur la valeur ?

    A l’occasion du SIMI, le département Research de Cushman & Wakefield France publie une étude sur la connectivité internet et mobile des immeubles de bureaux, utilisant les données de WiredScore, dont le label évalue cette thématique : comment ce nouveau label a-t-il été accueilli par le marché ? Quel impact a-t-il sur la valeur des immeubles ?

    L’étude rappelle qu’historiquement, les certifications et labels évaluent les caractéristiques du bâti avec une meilleure prise en compte, sur la période récente, de l’humain et de son bien-être. Dans ce contexte, WiredScore apporte un éclairage sur le confort numérique des utilisateurs à travers la connectivité. Le label WiredScore, centré sur l’immobilier de bureaux, vise en effet à évaluer, améliorer, comparer et promouvoir la connectivité des actifs. Après 5 ans d’existence, le label WiredScore fait l’objet d’une large adoption par les acteurs immobiliers dans le monde avec 1 700 immeubles et près de 44 millions de m² labellisés ou en cours de labellisation. En France, on compte aujourd’hui 45 immeubles labellisés pour un total de près d’un million de m². Si sa pénétration est encore loin de la certification HQE, le label WiredScore se distingue des autres certifications et labels centrés sur l’occupant (Well et Biodivercity) par une vitesse d’adoption significativement plus rapide, de l’ordre de 1 pour 4. Le nombre des immeubles en cours de labellisation suggère en outre une nouvelle accélération du déploiement de ce référentiel en 2019.

    Les immeubles de 1ère main constituent la majorité des immeubles labellisés pour leur connectivité avec 77% des opérations. Cette proportion a vocation à diminuer, à l’image des pays dans lesquels WiredScore est établi depuis plusieurs années. A titre d’exemple, les renouvellements de labels aux Etats-Unis représentent plus d’immeubles (200 en moyenne sur les 2 dernières années) que les nouveaux (150). Dans ces marchés matures, la labellisation WiredScore est davantage utilisée comme outil de benchmark et comme marque de réassurance associée à un patrimoine, que comme un dispositif marketing pour la commercialisation des surfaces. Cet usage lui donne une position unique dans le panorama général des certifications/labels, qui sont principalement utilisés pour les développements.

    L’analyse des immeubles labellisés WiredScore en Ile-de-France montre un taux de vacance particulièrement bas, de l’ordre de 2% à comparer à 5,4% sur l’ensemble du parc, et de 10% sur les seuls immeubles de 1ère main. Le label agit aussi comme un catalyseur de transaction, avec un taux de pré-commercialisation (82% des signatures) sensiblement plus élevé que la moyenne (70% en 2017 et 2018).

    Sans statuer sur son impact direct en termes de valeurs, il apparait que l’obtention d’un label WiredScore conforte la qualification d’« Ultra Classe A » de certains immeubles et permet ainsi aux promoteurs et investisseurs de viser des loyers dans la fourchette la plus haute de chaque marché. Magali Marton, Head of Research de CUSHMAN & WAKEFIELD France ajoute « Au-delà d’un positionnement ambitieux des immeubles labellisés WiredScore en termes de qualité et donc de loyers, il est aussi fort probable que la labellisation WiredScore entre dans le cahier des charges des grands investisseurs au même titre que les immeubles « verts » et devienne, à terme, un prérequis indispensable à l’achat. C’est in fine la liquidité des actifs labellisés qui est en jeu et donc leur valorisation.»

    L’étude montre en effet que le label WiredScore s’est constitué rapidement une place de choix sur le marché des labels et certifications immobilières, caractérisée par une adoption rapide et en tête parmi les labels centrés sur l’occupant. Elle met en lumière une forte appétence des utilisateurs pour les immeubles labellisés pour leur connectivité à en juger par le taux de pré-commercialisation élevé et un faible taux de vacance. Sur l’ensemble du parc neuf comme existant, l’affichage d’un label WiredScore devrait constituer dans les années à venir un avantage concurrentiel significatif et faciliter la commercialisation des surfaces, en optimisant les valeurs locatives.

    Et Natalia Turkiewicz, Director of Business Development France de WIREDSCORE de conclure « Nous sommes ravis des conclusions de cette étude qui atteste de la rapide pénétration du label sur le marché de l’immobilier de bureaux. Après moins de deux années d’existence en France, le label opère comme un catalyseur de transactions avec un taux de pré-commercialisation des opérations labellisées sensiblement plus élevé que la moyenne. Le marché confirme son intérêt pour évaluer, améliorer, promouvoir et valoriser la connectivité des immeubles neufs comme existants à travers un signe de qualité. »

     

    Téléchargez l’étude complète ici.

Press enter or esc to cancel