Author Archives: Marine Genipa

  1. WiredScore Unplugged Challenge, 2020

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    How much do we need the internet?

    At WiredScore, we believe that connectivity and productivity are interlinked. We know that connectivity is both central to how we work today, and will be an increasingly critical part of the future. Statistics report that, in the UK, we spend over eight hours a day on the internet, and we are seemingly conscious of those hours. They are mostly made up by our desk work, communication and streaming content. But are we fully aware of our relationship with the internet and the reliance on it in our daily lives? We decided to find out.

    On Wednesday 12th of February 2020, a group of tech and property professionals ‘unplugged’ from the internet.

    The purpose of the Unplugged Challenge was to highlight our dependency on being connected and investigate whether there is a disparity between our conscious and unconscious use of the internet.

    Initial feedback for the challenge was mixed, with feelings of ‘anxiety’ leading the way. Nevertheless, much to our surprise, the event proved to be a success with the majority of participants successfully completing the challenge. There were only a few hiccups on the way, including the discovery of “Apple automatically reconnecting your phone to known Wi-Fi networks”.

    When we asked participants before what they would expect to miss the most they said emails and the use of a search engine. Unsurprisingly, these came out as the top two in the end. However, they were only ‘the tip of the iceberg’. As Richard Pickering from Cushman & Wakefield highlights;

    “If you think about all the apps on your phone that are not going to work, the fact that you need to plan for meetings, access files remotely, share content in meetings, I think probably, I underestimated the extent to which those things are very much engrained to my day-to-day life.”

    The lack of connectivity severely disrupted all parts of their days, with many referencing that the day became harder as a result. That had a visceral knock-on, with 91% of participants finding the day ‘stressful’, regardless of preparation. A massive 95% concluded that ‘connectivity is essential’, and without it “doing a day-to-day job just wouldn’t be feasible”.

    Most interestingly, the results showed we spend far more time unaware that we are connected to the internet or relying on it for activities. These included finding our way around, paying for things and use of devices such as office entry apps or Alexa in the home.

    The day also yielded important, positive personal findings as people noted the amount of distraction because of smartphones and their reliance on social media. If there was a consensus that the internet was vital, then there was clearly a trend towards re-evaluating the relationships we have with the tools that access the internet.

    As the level of connectivity only grows, this can only be a good thing.

     

     

    Discover how important connectivity is to occupiers in London and see what WiredScore can do on our YouTube channel.

  2. Déploiement de la 5G : l’immobilier laissé pour compte ?

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    Une technologie très prometteuse

    Le déploiement de la 5ème génération (5G) du réseau mobile en France s’inscrit dans la suite logique de l’évolution des technologies de télécommunications, tout en exigeant l’élaboration de nouvelles réglementations et en bouleversant les pratiques et les normes au sein de plusieurs secteurs. Bien qu’elle soit considérée comme le successeur de la 4G, elle promet bien plus que de simples améliorations de performance. La 3G a permis l’émergence et le développement de l’iPhone et des réseaux sociaux, la 4G de Youtube et de Netflix. La 5G révolutionnera notre communication avec notre environnement et nos usages au quotidien. Elle jouera ainsi un rôle primordial dans l’essor de nouvelles pratiques et technologies, notamment le véhicule autonome connecté, la ville intelligente, les industries du futur, la e-santé , etc.

     

    En France, un plan de déploiement ambitieux…

    Dans un contexte de plusieurs consultations et négociations autour de la 5G entre les acteurs politiques et industriels concernés, l’Arcep a lancé le 31 décembre 2019 un appel à candidatures pour l’attribution de la bande 3,4 – 3,8 GHz. Les opérateurs souhaitant se porter candidat sont invités alors à déposer auprès de l’Arcep leur dossier de candidature avant le 25 janvier 2020. À l’instar des procédures de déploiement de la 3G et de la 4G, cette attribution s’avère hautement stratégique pour la politique d’aménagement numérique des territoires et pour l’avenir des opérateurs. Cependant, à la différence d’autres pays qui ont fait jouer la concurrence au maximum pour obtenir les prix les plus élevés de la part des opérateurs, l’Arcep et l’État ont fixé comme objectif prioritaire la qualité de la couverture, quitte à faire baisser les enchères. A titre de comparaison, les enchères devraient rapporter minimum 2,17 Mds € à l’Etat français, contre 6,55 Mds € en Allemagne et 6,5 Mds € en Italie en 2019.

     

    …qui suscite de nombreuses inquiétudes

    Néanmoins, ce n’est pas sans tension. Plusieurs prises de position ont récemment défrayé la chronique : les deux opérateurs, Free et Bouygues, ont alerté sur le risque d’une 5G à deux vitesses si l’attribution des fréquences n’était pas égalitaire en matière de largeur de bande octroyée. Par ailleurs, l’UFC-Que Choisir a également fait part de sa grande vigilance vis-à-vis des garanties à prévoir en termes de rapidité de déploiement ainsi qu’en matière de prix pour les utilisateurs finaux.

    Comme pour ajouter à cette tension, le rôle même de l’Arcep a été récemment mis en cause, plus particulièrement par Orange. L’opérateur historique a déposé une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) auprès du Conseil d’État quant au bien-fondé de la capacité de sanction de l’Arcep, notamment en cas de non-respect des engagements de couverture. La menace pour l’Arcep et les consommateurs serait donc de perdre la main sur la réalité des déploiements. Quant à Orange, il risque d’être coupé en deux : séparation des activités entre infrastructure et service, comme c’était le cas de l’opérateur BT au Royaume-Uni en créant sa filiale Openreach. Comme le dit bien La Tribune, “entre Orange et l’Arcep, une fragile paix des braves” s’est installée.

    L’immeuble, territoire probablement délaissé par la réglementation

    Le niveau de tension est donc élevé et la marge de manœuvre de l’Arcep reste restreinte, d’autant plus que le gouvernement de son côté semble vouloir remplir les caisses de l’État malgré sa politique volontariste d’aménagement numérique des territoires. Pour sûr, le régulateur ne cherchera pas à ouvrir d’autres fronts dans la bataille pour la couverture. Le grand perdant risque alors d’être le secteur de l’immobilier, car c’est bien dans les immeubles que nous avons 80% de nos communications, et aucune obligation d’y assurer une bonne qualité de service n’est imposée aux opérateurs. En conséquence, les acteurs de l’immobilier ont plus que jamais besoin d’en anticiper les implications et de définir une stratégie visant à garantir une bonne expérience utilisateur. Pour ne citer que quelques solutions : faire un état des lieux du patrimoine, définir une stratégie radio (WiFi, 3G, 4G, 5G), déployer éventuellement des solutions de couverture indoor et préparer à coup sûr les immeubles pour l’avènement de ces nouvelles technologies.

  3. Etude – Evolution des pratiques numériques, nouveaux besoins immobiliers

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    Nous avons le plaisir de vous présenter notre étude réalisée en collaboration avec Cushman & Wakefield sur l’évolution des pratiques numériques et des besoins immobiliers, réalisée auprès de 600 salariés issus de différents secteurs. Les résultats de cette étude ont donné lieu à une réflexion mûrie sur l’évolution des besoins et usages numériques des salariés et sur la transformation de la prise de décision dans le secteur immobilier.

    Lien vers l’étude complète : ICI

    Le monde du travail est bouleversé par l’essor des technologies et par la démocratisation de nouveaux usages, marquée par la multiplication des lieux de travail potentiels et par le phénomène du nomadisme professionnel. La flexibilité par le télétravail est une réalité pour 31 % des salariés et, même si le domicile reste le lieu privilégié des télétravailleurs, les tiers-lieux s’imposent, en particulier chez les jeunes générations qui les utilisent près de trois fois plus. De ce phénomène résulte un affinement de la frontière entre vie personnelle et professionnelle illustré par l’utilisation des équipements professionnels à domicile et inversement, respectivement à 62 % et 48 %.

    Des besoins simples et pragmatiques subsistent chez les salariés. Ces derniers sont principalement centrés sur les outils de travail usuels comme un ordinateur performant, une demande pour 91 % d’entre eux, mais également une bonne connexion à Internet (85%). Malgré cela, il existe de forte divergence en termes de maturité des usages et une fracture se dessine entre les connectés nomades et les autres plus éloignés des technologies.

    Même si ces attentes sont simples, elles n’en demeurent pas moins importantes. Le niveau d’exigence des salariés est très élevé sur ces dernières et des problèmes de connectivité peuvent entraîner une baisse de productivité pour 76% des répondants, ou dégrader l’image de l’entreprise (56%) et même être une cause de démission pour 1 employé sur 10 et jusqu’à 4 sur 10 en cas de problèmes journaliers.

    Afin de répondre à cette évolution d’usages, les stratégies immobilières doivent se pencher sur les nouvelles exigences de connectivité et d’adaptabilité, à la fois de connectique et d’aménagement des espaces, avec pour objectif d’améliorer les conditions numériques des salariés. « La connectivité est considérée actuellement comme le deuxième critère le plus important pour le choix d’un bâtiment de bureaux selon les salariés, critère qui va prendre de plus en plus d’importance dans les années à venir pour devenir la préoccupation n°1 (61 % des salariés) », indique Magali Marton, Directrice des études de Cushman & Wakefield France.

    « La clé du succès pour les entreprises sera avant tout de favoriser l’adoption des technologies numériques en les développant de façon qu’elles répondent aux besoins réels, aux exigences et aux souhaits concrets des salariés. Les utilisateurs veulent garder le contrôle de leurs outils et données numériques ; leur rapport à la technologie gagne en maturité et pourrait se rationaliser en adéquation avec l’émergence d’une écologie de l’attention », précise Frédéric Motta, Directeur général de WiredScore France.

  4. À quand la connectivité mobile accessible à tous les bâtiments ?

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    À l’heure du smart building et des nouveaux modes de travail, il s’agit de garantir la connectivité mobile indoor au sein de tous les espaces de travail !

    Le smartphone est devenu l’objet qui nous suit dans tous nos déplacements. Pour la plupart d’entre nous, il est devenu inconcevable de passer une journée sans lui. De manière anecdotique, posez-vous cette question : En arrivant au bureau le matin, préférez-vous avoir oublié vos clés ou votre smartphone ? Pour le plus grand nombre d’entre nous, le smartphone s’avère le plus indispensable au bon déroulement d’une journée de travail.

    La connectivité mobile à l’intérieur des immeubles de bureaux comme enjeu critique de performance et de productivité pour les entreprises

    C’est ce qu’a bien compris ATC France qui développe des solutions et qui se mobilise pour utiliser le standard international en la matière, le label WiredScore. Ainsi ATC a envoyé un de ses représentants se former aux méthodes et processus de labellisation WiredScore lors du dernier programme d’accréditation WiredScore AP. Grâce à une approche unique à travers leurs métiers respectifs, les deux experts s’engagent à aider les propriétaires à améliorer la qualité de la connectivité numérique des bâtiments, pour mieux garantir le confort et la performance des entreprises locataires.

    Évolution des usages et des techniques de construction, les ingrédients qui rendent le sujet si critique

    Revenons à la question qui nous préoccupe : Pourquoi nos smartphones captent toujours mal dans les immeubles de bureaux ?  Plusieurs évolutions de fond sont à l’origine de cette observation, dont les raisons sont principalement dues à des changements radicaux en matière d’usage au sein même des bâtiments, d’une part, et à l’évolution des techniques de construction, d’autre part. L’immobilier d’aujourd’hui et de demain doit-il désormais intégrer les enjeux d’une connectivité optimale ? qu’il s’agisse d’opérations immobilières nouvelles ou en exploitation, la réponse est définitivement oui !

    « Les changements en matière d’organisation du travail, la mixité des usages, l’essor du flex space et du coworking, l’importance des parties communes, autant de tendances qui se développent actuellement dans les immeubles tertiaires. Si par exemple, un restaurant d’entreprise doit être requalifié en business center en dehors des heures de repas, il est absolument indispensable d’assurer une connectivité mobile de qualité pour les utilisateurs ! Par ailleurs, tenant compte de la multiplication des applications métiers proposées sur nos smartphones, de l’importance de la data et des services multimédias, une connectivité numérique optimale n’est plus une option mais bien vitale et créatrice de valeurs dans les entreprises, et ce du point de vue des propriétaires comme des salariés ! », souligne Frédéric Motta, directeur général de WiredScore France sur l’évolution d’usage.

    « Il faut savoir que 80 % des communications mobiles commencent ou se terminent à l’intérieur d’un bâtiment. Sous l’ère du smart building, les usages liés à la transmission de données s’intensifient et impliquent également la gestion technique des bâtiments. Quant aux logiques de BYOD (Bring Your Own Device), elles encouragent à adopter une approche multi-opérateurs. D’autres contraintes plus sécuritaires, comme l’accès à des services de secours en tout lieu et à tout moment viennent elles aussi renforcer ce besoin d’une connectivité numérique de qualité », ajoute Laurent Benet, directeur stratégie, innovation et business développement chez ATC France.

    Autre difficulté à prendre en compte, l’amélioration de l’isolation thermique des façades, réduisant l’impact environnemental des immeubles, accentue les mauvaises couvertures. Cet effort environnemental nécessaire a rendu de nombreux bâtiments étanches à la propagation des signaux venant de l’extérieur. Précisons également que les espaces situés en étage élevé ou en sous-sol sont souvent particulièrement mal couverts par les réseaux mobiles existants.

    Un sujet récent pour la filière immobilière, jusqu’à aujourd’hui réservé aux très grands bâtiments

    Mais alors pourquoi chaque bâtiment tertiaire ne jouit-il pas aujourd’hui d’une couverture indoor et quels sont les freins à l’intégration d’une solution spécifique à chaque immeuble ?

    « Tout d’abord, rappelons que les évolutions d’usage et la “criticité” de la connectivité mobile sont des questions récentes, à l’échelle de l’immobilier d’entreprise. Dans le cadre d’un projet de construction immobilière, il n’existe à ce jour pas de lot “connectivité” ou “mobilité”. Personne n’est donc officiellement responsable de cet aspect au sein d’une équipe de conception. Quant aux opérateurs mobiles, ils n’ont aucune obligation en matière de couverture à l’intérieur des immeubles et toutes les exigences de couverture se limitent à 1,5 m au-dessus du sol à l’extérieur », ajoute Frédéric Motta.

    Rien de surprenant en réalité, si l’on se rappelle que, il y a seulement quelques années, les salariés disposaient d’un bureau attribué avec un téléphone fixe. Aujourd’hui avec le mobile, la consommation de données s’est accélérée et a été multipliée par deux selon l’Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes (ARCEP)* entre 2017 et 2018 !

    Depuis quelques années, seulement certains immeubles ont pris des dispositions efficaces, souvent à l’initiative d’une grande entreprise locataire et avec le concours d’un seul opérateur.

    « Le segment des immeubles de bureaux intermédiaires (entre 5 000 et 20 000 m2) est particulièrement mal adressé. Sur ce type de surfaces, l’installation traditionnelle de systèmes antennaires répond à un modèle économique qui est inadapté. Ces immeubles sont souvent structurés avec plusieurs occupants et ont besoin d’une couverture multi-opérateurs », précise Laurent Benet.

    Les solutions existent à présent, pour améliorer et garantir la couverture et identifier les immeubles les mieux connectés

    Pour rendre accessible les solutions de couvertures multi-opérateurs à un maximum d’immeubles, il est nécessaire de faire évoluer les modèles économiques vers la prestation de services de façon à s’intégrer au business plan de l’immeuble. Cela suppose une capacité d’investissement importante et la mutualisation des infrastructures. C’est l’approche unique développée par ATC France, filiale française du leader mondial des infrastructures télécom, qui propose une offre de pure prestation de service aux professionnels de l’immobilier ne nécessitant pas d’investissement initial.

    Les caractéristiques des immeubles et la qualité de service pour leurs utilisateurs peuvent donc être améliorées de façon significative ! Encore faut-il que le marché, les preneurs, les conseils immobiliers et les investisseurs aient connaissance de ces différentes qualités de connectivité. C’est là qu’intervient l’expertise de WiredScore, dont le label donne de plus en plus d’importance à l’expérience des utilisateurs en termes de mobilité.

    Pour conclure, la connectivité n’est pas un luxe mais une nécessité pour les locataires ! 

    Dans un bâtiment de grande taille ou de taille intermédiaire, qu’il s’agisse d’un immeuble neuf ou d’un patrimoine existant, un utilisateur mérite de bénéficier de ce service et de choisir son lieu d’implantation en tenant compte aussi de la qualité de cette connectivité.

    * Observatoire des marchés des communications électroniques en France – Marché des communications électroniques en France – Année 2017

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